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C’est en 1948 que le président d’une chaîne de magasins alimentaires émit le besoin d’une solution de saisie automatique des données relatives aux produits passant aux caisses de ses magasins. La soustraction des sorties aux entrées des produits lui aurait procuré un état des stocks permanent et économe.
L’idée n’était pas nouvelle, le système des cartes perforées développées en 1890 pour réaliser le recensement des Etats-Unis avait déjà permis une telle automatisation.
Norman Joseph Woodland professeur au « Philadelphia’s Drexel Institut of Technologie » en sera informé et se passionnera pour le projet auquel il consacrera plusieurs mois avant de présenter une solution dénommée « code à barre linéaire », évolution détournée et fusion du système de codage des bandes son de film et du code morse.
Le premier brevet d’application est déposé en 1949.Inexploitable en l’état, il faut attendre 1969 pour que la technologie mûrisse. La société Computer Identique Corporation installe les premiers lecteurs de codes à barres « fait main » utilisant un rayon laser d’un milliwatt.
Quatre ans plus tard, « l’Universal Product Code » développé par IBM aidé de Woodland, salarié de l’entreprise et inventeur du code à barres, standardise la codification. L’avènement de l’outil informatique permettant de stocker, traduire et manipuler cette codification permet alors aux fournisseurs des différents secteurs de la distribution de rentabiliser rapidement les investissements réalisés dans l’identification de leurs produits.
De 1970 à 1980 tous les standards de codification sont développés, multipliés pour répondre aux exigences des différents secteurs d’activités.
De 1988 à 1995 les codes dit « empilés » et « matriciels » voient le jour pour répondre à un volume d’information à encoder toujours plus important ; les uns reprenant la même technologie de lecture, les autres nécessitant une caméra !
Dans un même temps, les standards Européens et mondiaux sont arrêtés en 1993 se limitant au premier type code inventé par Woodland, le code à barres linéaire.
Un code à barres, souvent appelé " code barres ", représente la codification graphique d'une information. Variant selon les algorithmes de codage, cette codification est optimisée selon les besoins pour encoder du texte, des chiffres, des caractères de ponctuation ou encore une combinaison de ces derniers.
La représentation obtenue est optimisée pour une lecture optique. Les barres doivent contraster avec les espaces, ce qui explique que celles-ci soient souvent noires sur fond blanc. Il faut savoir que les espaces peuvent également codifier l'information.
Le code à barres est à la machine ce que l'alphabet est à l'homme.
Jusqu'à l'invention du code à barres, la gestion du suivi de toute opération était réalisée par une identification manuscrite de l'objet ou du document. Dès le début de l'informatisation, ces informations furent reprises par des opérateurs de saisie, chargés de renseigner des formulaires informatiques permettant de stocker, manipuler, communiquer et exploiter les informations collectées pzlus efficacement.
Cette dernière opération de saisie étant longue et sujette aux erreurs se devait d'être substituée.
Dans une logique de réduction des coûts de production et de recherche du " zéro défaut", l'automatisation de ces dernières années a vu ses champs d'application se multiplier.
Le code à barre est aujourd’hui la solution technique la plus utilisée pour acquérir automatiquement une information.
Cet état de fait a pour base l'informatisation massive des entreprises que nous avons connues ces dernières années associé aux nombreuses qualités du code à barres réalisant la liaison entre le papier et l’informatique.
Parmi ses qualités, citons :
La technique permet effectivement la reconnaissance de caractères automatiques (OCR), mais le taux d'erreurs est trop important et la mise en œuvre bien délicate.
Le code à barres permet de limiter les temps de saisie nécessaires au suivi d'un produit dans un processus de fabrication ou d'un document devant circuler au sein d'un service, d'une entreprise ou d'un couple fournisseur et client.
La lecture automatique autorise l'interconnexion des systèmes d'information et leur mise à jour en temps réel.
Dans la grande distribution, le code à barres permet entre autres :
Dans une usine de fabrication, le code à barres permet également :
Lors du passage d’une source lumineuse sur les barres sombres et claires d’un code à barres, l’intensité lumineuse (la réflectance) varie.
Celle-ci, captée par un récepteur photosensible, est amplifiée, filtrée et digitalisée pour être convertie en information numérique qu’un décodeur retranscrit en caractères ASCII directement exploitable par un système informatique par le biais d’une liaison hertzienne ou filaire.
C'est le plus simple des appareils de lecture. Le crayon effectue une lecture par passage manuel sur le code à barres. Réalisée au contact, la qualité de la lecture varie selon l'inclinaison du crayon et dépend énormément de la constance avec laquelle le code est parcouru.
Son petit prix en fait un modèle adapté aux faibles besoins de lecture, éventuellement un outil de contrôle de l'information codée.
La douchette CCD autorise une lecture automatique du code à barres, nul besoin de parcourir le code et chacune de ses barres.
La distance de lecture est variable (jusqu'à 20 cm) et dépend des réglages apportés au lecteur. Plus la distance est importante et plus l’éclairage du code est faible.
Les modèles CCD ne comportent pas d'élément mécanique et présentent généralement une grande robustesse.
Plus économique que les modèles lasers, les lecteurs CCD sont capables de lire tous les codes à barres linéaires. Certains modèles sont capables de lire les codes empilés (PDF417).
Construit autour d’un jeu de miroirs, le lecteur laser utilise un seul rayon lumineux généré par une diode laser.
La source lumineuse est dense et précise, et autorise une lecture rapprochée ou distante de plusieurs mètres ainsi qu’une lecture au vol, sur des objets ou documents en mouvement.
Tout comme les lecteurs CCD ils permettent une lecture automatique du code. Nul besoin de parcourir le code dans sa longueur, un miroir motorisé le fait en réfléchissant le rayon laser de part et d’autre du code donnant ainsi l’illusion optique d’un trait continu.
Certains lecteurs réalisent également ce balayage sur la hauteur du code (Raster en Anglais ou multi trames), d’autres encore démultiplient le balayage dans le but d’obtenir une grille sous laquelle le code peut être placé sous un degré d’orientation quelconque (omnidirectionnel).
Difficile de décider de la symbologie à adopter pour répondre à votre projet d'identification face à la multitude de codes existants.
Une petite lecture des paragraphes suivants devrait rapidement limiter votre choix !
Standard ou libre arbitre, consultez avant de choisir.
La première question à se poser doit être la suivante : Suis-je contraint à un standard lié à mon secteur d’activités ?
En effet, de nombreux secteurs d’activités ont défini leur propre norme de code à barres en fonction des besoins et exigences de leur métier. Renseignez-vous, dans un premier temps, auprès de vos partenaires professionnels, fournisseurs et clients.
Les normes interprofessionnelles précisent le type de symbologie, l’emplacement du code sur le document ou l’étiquette, les dimension du code, de ses barres, sa hauteur, la structure des informations à codifier, le texte devant accompagner le code …
La grande distribution et la presse avec GENCOD.
L’industrie automobile avec GALIA.
L’industrie pharmaceutique avec CIP - Club Inter Pharmaceutique.
Prestataires logistiques - TRANSPORTEURS
Lorsqu'aucun standard n’est appliqué à votre activité, différentes questions permettent de limiter votre choix :
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